Le lendemain donc, lundi 6 septembre, 8h, vient nous chercher à la pension Mohammed, notre chauffeur pour la journée. Nous le suivons et montons dans le monospace pensant que d'autres se joindraient à nous... mais passés quelques minutes, les papiers "permis" pour transporter les touristes récupérés, nous comprenons que nous ne serons que nous deux du moins, pour le transfert jusqu'au cap. Nous sortons de Stone Town et empruntons la route du sud, nous passons quelques contrôles de police dont un avec un agent qui semble poser quelques soucis à notre conducteur. Nous nous rangeons sur le bas-côté pendant quelques minutes avant de repartir. Nous passons devant la forêt de Jozani où nous nous rendrons dans l'après-midi, sur la route du retour.
Ralentissez, passage de colobus ! |
Une fois sur la plage, plaisir des yeux, des couleurs splendides, les plages d'ici sont magnifiques, on croise quelques pêcheurs et des femmes dont les étoles volent au vent tandis qu'elles ramassent les algues. Superbe. A une cinquantaine de mètres, nous apercevons nos "collègues" touristes qui embarquent dans des bateaux à 8, 9 ou 10. Nous, bienheureux du jour, patientons jusqu'au retour du propriétaire du bateau qui le moteur sur l'épaule nous enjoint à le suivre. Nous grimpons à bord, le moteur en route, nous frappons quelques vagues et filons vers THE place to be pour aller dire bonjours aux dauphins. Quelques embarcations sont déjà parties mais nous les rattrapons bien vite car nous sommes plus petits et bien plus légers.
La perspective d'aller voir les dauphins me ravit et me ramène en janvier quand avec Marion et les autres nous avions croisé leur route lors de notre escapade à Petite-Terre, en Guadeloupe. A ce moment-là, nous n'en avions vu que deux ou trois et j'avais manque de rapidité pour aller les voir de plus près dans l'eau... Néanmoins, l'un d'eux était passé si près, sous le bateau qu'on avait pu l'entendre et rien que ça, ça avait été magique... retour donc à Zanzibar où le rendez-vous n'est plus à manquer même si à l'approche du moment, j'avoue, j'ai bien flippé (haha, jeu de mot) et j'appréhendais de sauter.
Nous arrivons enfin au point stratégique et ça y est, ils sont là, on peut voir quelques nageoires dorsales dépasser. Préparez-vous, on va bientôt y aller. Notre pilote observe, guette et nous place au bon endroit pour aller à leur rencontre. Les tubas, masques et palmes sont en place... y'a plus qu'à... sauter dans le grand bleu. J'y vais en prems et plouf, ils sont là en face de moi, la panique, j'avoue... Je cherche Tristan, c'est bon, il est dans l'eau aussi et puis, les dauphins aussi... mais tranquillement, sentant l'obstacle, ils dévient leur route et plongent sous nous. Nous les suivons du regard et de malgré quelques claquements de palmes, nous ne parvenons pas à continuer à leur vitesse. Pas de problème, nous remontons donc sur le bateau et nous les guettons de nouveau jusqu'à ce qu'ils réaparaissent et que nous y retournions encore et encore et cela, une douzaine de fois au moins !
Nous avons été les premiers dans l'eau, les chanceux aussi du jour car nous y sommes allés souvent. Nous avons pu à loisir profiter de quelques minutes d'observation sous l'eau. Ils étaient parfois une quinzaine ensemble, on a même vu un petit ! Souvent, ils arrivaient vers nous puis plongeaient à notre hauteur. Il y a eu quelques sauts mais le plus magique, j'avoue c'est d'avoir pu croiser leur regard. Cela ne s'est produit qu'une fois mais c'était impressionnant : une bille noire qui vous regarde et qui semble s'interroger sur le pourquoi de votre présence ici, chez lui... Ces moments privilégiés ne sont interrompus que par ces **** touristes italiens qui s'agitent trop, créent du bouillon dans l'eau et te foutent des coups de palmes, grrrr !!!
Heureusement, on les a tous bien mouchés parce que le temps que ces groupes de 8-10 plongent et remontent dans leur bateau, les dauphins sont bien souvent passés et nous, deux seulement, nous sommes déjà en route pour la prochaine rencontre ! Passé le moment de stress, la balade reste vraiment un des meilleurs souvenirs de ces vacances zanzibarites ! Malheureusement (pour vous) pas de photos aquatiques de nos amis, tout est dans la tête...
La matinée touche à sa fin, nous laissons nos compagnons faire route un peu plus au large pour trouver de quoi déjeuner... Nous aussi d'ailleurs, nous rentrons à la base pour savourer le déjeuner qui nous attend sur la terrasse du resto déserte ! Seuls au monde ou presque, on vous dit !! Cette réservation de dernière minute nous a valu de passer une journée de privilégiés ! Evidemment, au menu : du poisson ! Miam et même Tristan en a mangé c'est dire comme c'était bon ! Juste grillé mais miam encore ! Qui plus est quand le couvert est dressé de sorte que vous êtes côte à côte mais face à la mer et aux dhows qui passent.
Il est tôt, nous profitons donc d'une petite sieste sur la plage après le déjeuner. Nous ne pourrons lézarder qu'une demi-heure, moment où la marée montante vient délicatement vous lécher les orteils, héhé. Mohammed a lui aussi piqué un somme jusqu'à ce que nous le réveillions pour prendre la direction de la forêt de Jozani où nous attendent les singes colobus rouges, une espèce qu'on ne trouve qu'ici.
La promenade dans la forêt est guidée par un garde du parc qui, on le confesse, n'en avait strictement rien à faire. Trop blasé, il déversait son discours appris par coeur... aucune conviction ! On pense alors à Marion, homologue à l'ONF en Gwada qui nous aurait fait la visite d'une toute autre manière ! Nous parvenons tout de même à trouver les colobus et à les observer un moment en train de sauter de branche en branche, de manger des feuilles ou bien de se chercher les poux. La deuxième partie du tour consiste à aller voir la mangrove de l'île. Il s'agit d'une forêt un peu spéciale vu que les racines poussent "à l'air libre" quand elles ne sont pas imergées... si j'ai bien tout compris. La visite s'achève, nous remontons dans le monospace, Mohammed repasse les contrôles policiers et nous explique ce qui s'est passé le matin. Son permis est bientôt périmé, dans quelques jours, et un des policiers lui a donc confisqué... Là, au barrage, il demande à un autre policier si c'est normal, l'autre lui dit que non et qu'il devrait aller le récupérer sauf que le ripou du matin n'est plus là. Notre chauffeur récupère tout de même le numéro de téléphone du flic et tentera de régler ça une fois à Stone Town. A l'arrière, les émotions, la chaleur ont raison de nous et nous piquons du nez le temps d'arriver à destination.
Mangrove |
Habitant de la mangrove, crabe à une grosse pince |
Point de départ de chaque arbre dans la mangrove |
Transcription Facebook a dit…
RépondreSupprimerPriscilla a nagé avec les dauphins aujourd hui ! vive Zanzibar ! Dernier jour sur l ile demain !!!06 de septiembre de 2010 a las 16:47 · ·
A Anne-lise, Emeric, Stfane Wal C Zak y otras 8 personas más les gusta esto..
Sophie : Quelle chance tu as !!!!! ça doit être génial. Bisous
06 de septiembre de 2010 a las 21:58 · .
Aurélie : On dirait que ça le fait !!!06 de septiembre de 2010 a las 22:39 · .
Mamacita Gwada haaaa tu vois fallait juste etre patiente..... tune l'as pas fait en gwada mais quand l'ocas c'est proposer là c'était sur que ma pxwipwi n'allais pas hésiter..... milles bisous à vous 2 profitez à bloc
22 février 2011 18:59
Transcription Facebook a dit…
RépondreSupprimerA Muriel y Gaïelle De Larenau les gusta esto..
22 février 2011 18:51