Heureusement qu'on ne compte pas sur nous pour faire quelque exploration sans quoi, on chercherait encore la source du Nil. Nous retrouvons donc le chemin emprunté la veille au soir, nous longeons le port en direction des jardins de Forodhani plus tranquilles durant le jour. Nous décidons donc de nous rabattre sur la visite de la Maison des merveilles, petit musée qui retrace l'histoire de Zanzibar. L'atout du bâtiment est sa terrasse au dernier étage qui nous permet à loisir de prendre quelques photos sans être repéré des gens. A Zanzibar; il est vrai que comme partout; photographier les gens est délicat mais aussi les bâtiments et les fameuses portes sculptées de la ville font de la résistance... Enfin, voici tout de même quelques clichés.
La visite se termine et nous devons repasser à la guest-house où vient nous chercher une navette qui nous conduira hors de la ville, sur la côte nord-ouest de l'île, près du cap de Nungwi. Entassés à 9 dans un mini-van de marque japonaise, nous sommes un couple d'allemands, un backpacker de Washington DC, deux japonais et deux français à la recherche d'un petit pied à terre au bord de l'eau pour passer ce samedi soir... à un moindre coût cela va sans dire !
La visite se termine et nous devons repasser à la guest-house où vient nous chercher une navette qui nous conduira hors de la ville, sur la côte nord-ouest de l'île, près du cap de Nungwi. Entassés à 9 dans un mini-van de marque japonaise, nous sommes un couple d'allemands, un backpacker de Washington DC, deux japonais et deux français à la recherche d'un petit pied à terre au bord de l'eau pour passer ce samedi soir... à un moindre coût cela va sans dire !
Le road-movie commence. Nous sortons de Stone Town par les ruelles étriquées, nous débouchons sur Malawi Road (on y était déjà plus tôt ce matin quand on cherchait la maison de Livingstone) et nous prenons enfin la route asphaltée vers le nord. Sur le bord des routes, les gens défilent, les couleurs, nous longeons un grand marché, des parcelles où le bois s'entasse en attendant d'être transformé en rondins pour édifier les maisons d'ici. La route, c'est un danger, c'est sûr. Nous frôlons (le mètre et demi de rigueur hors agglo de notre code de la route n'a qu'à bien se tenir) les piétons, les vélos qui sont avertis de notre passage deux secondes avant par le klaxon du véhicule! Ah oui; et on roule à gauche ici; héritage britannique ! Plus rapides encore les dalas-dalas déboulent et freinent dès qu'un passager veut ,onter ou descendre. Le dala-dala, c'est le bus local mais quand j'écris "bus"; faut pas penser à ceux de chez nous. Ici c'est un camion dont la remorque a été aménagée : elle est ouverte et est occupée par deux bancs en bois ! T'as intérêt à t'accrocher mais c'est typique et pas cher ! Pour toutes les marchandises ou pour nos sacs à dos et bien, c'est direction le toit ! Je ne vous cacherai pas qu'on a tenté l'expérience le lendemain et qu'on n'a pas regretté. En attendant la narration de cet épisode, je reprends le cours de celui-ci... Nous sommes donc en route vers Nungwi.
Après une bonne heure, nous quittons la route asphaltée pour la piste et nous traversons le petit village de pêcheurs de Nungwi. Tout y est de bois, les murs en torchis, tout est poussière et de temps en temps, un pas de porte vous offre de recharger votre mobile (tigo, voda, zain sont les compagnies proposées) ou bien quelques souvenirs. La réalité du quotidien de ces gens côtoie au bout d'un chemin la détente luxueuse des touristes de passage et qui élisent domicile dans un bungalow estampillé Hilton. Fracture, le fossé est grand. On le retrouvera tout le long de notre séjour sur Zanzibar, vous longez l'île par la côte, les hôtels et autres bungalows s'enchaînent et juste derrière les palissades, les cabanes des gens d'ici font pâle figure...
Nous déposons notre premier couple en lune de miel près du village tandis que nous autres, moins fortunés, nous rendons compte que nous avons tous en poche les mêmes adresses de résidences plus abordables. C'est le point positif de la navette, certes plus onéreuse, notre chauffeur nous assure que cela fait partie du jeu et qu'il nous conduira de pensions en bungalows jusqu'à ce que nous trouvions quelque gîte qui nous convienne. Après quelques désillusions quant au prix demandé pour les premiers, nous finissons par trouver ce qu'il nous faut aux bungalows White Sands. Il faut préciser que les hébergeurs sont très sollicités en ce samedi car le samedi soir c'est "full moon party" quand c'est le cas et quand ça ne l'est pas; c'est quand même la teuf. Les sacs sont posés, on ne perd pas trop de temps et on file vers la plage de sable blanc un peu plus bas. En chemin, j'admire mes premiers massaïs grands, minces aux habits de couleurs rouges et bleus mais surtout décorés de colliers bling bling dignes de certains rappeurs made in USA. Nous échangeons quelques mots en anglais et quelques regards derrière leurs lunettes noires : et oui, le soleil tape !
Nos petons foulent enfin le sable fin, nous élisons domicile sur un hamac ombragé le temps d'une courte sieste après... notre première baignade dans l'Océan indien ! L'eau est cristalline, un peu fraîche pour moi, j'en frissonne quelque peu avant d'y piquer une tête (c'est pas vrai : j'aime toujours pas mettre la tête sous l'eau). Je repars ensuite vers mon hamac et me laisse bercer le temps d'une courte sieste tandis que mon acolyte chausse le masque et le tuba pour se réjouir de la vue d'une "énoooooorme" étoile de mer (tristan aurait-il des origines marseillaises ?).
L'après-midi touche à sa fin, nous allons explorer le littoral et surtout arpenter la longue plage bordée de cocotiers et de bungalows. Au fur et à mesure de la balade, nous sommes bien heureux de notre petit coin; plus sympa et moins tape à l'oeil que celui plus loin des hôtels resort type Hilton ou bien du village de vacances tout proche et fief de (trop) nombreux touristes italiens (même les écriteaux s'affichent dans la langue de Don Giovanni). Rien à voir avec nos voisins italiens, néanmoins, nous avons également croisé lors de notre promenade un petit singe aux attributs bleus (oui, oui) tenu en laisse. Plus loin, nous recroisons un de nos camarades de navette, le japonais qui est descendu au même endroit que nous et que nous retrouverons tel notre fil rouge pendant quelques jours sur l'île. Lors de la balade, on nous démarche (toujours les rabatteurs) et tandis que le soleil se couche sur l'océan, nous concluons l'affaire avec le Captain DjiDji pour une sortie palmes-masque-tuba le lendemain près de la réserve de l'île privée de Mnemba.
Retour à la case pour une douche et nous ressortons direction le petit resto de l'hôtel. Des tables et des chaises en bois, les pieds dans le sable, rien de clinquant mais cette simplicité nous ravit ! Un jus de fruits frais accompagne notre repas : poisson oblige pour ma part (du rouget grillé, miam miam) et du poulet façon masala pour Tristan qui n'aime toujours pas le poisson (quel dommage ici !!!). Des petits légumes cuisinés avec une huile dont on n'a toujours pas compris de quoi elle était malgré les explications du serveur mais qui miam était à la hauteur de cette charmante petite soirée au bord de l'eau !
Pour les détails, notre camarade japonais dînait à la table d'à côté ainsi que le backpacker de Washington rencontré plus tôt dans la navette ! Le monde est petit sur Zanzibar, il faut dire que les autres bars et restaurants de la plage affichaient d'autres ambiances plus festives et plus luxueuses... ah, rien ne vaut les choses simples ! Pour l'anecdote, la note du resto nous fut apportée glissée dans les pages d'un livre en néerlandais : sympa l'idée ! Allez, on peut bien aller se coucher heureux après une journée pareille !
Nos petons foulent enfin le sable fin, nous élisons domicile sur un hamac ombragé le temps d'une courte sieste après... notre première baignade dans l'Océan indien ! L'eau est cristalline, un peu fraîche pour moi, j'en frissonne quelque peu avant d'y piquer une tête (c'est pas vrai : j'aime toujours pas mettre la tête sous l'eau). Je repars ensuite vers mon hamac et me laisse bercer le temps d'une courte sieste tandis que mon acolyte chausse le masque et le tuba pour se réjouir de la vue d'une "énoooooorme" étoile de mer (tristan aurait-il des origines marseillaises ?).
L'après-midi touche à sa fin, nous allons explorer le littoral et surtout arpenter la longue plage bordée de cocotiers et de bungalows. Au fur et à mesure de la balade, nous sommes bien heureux de notre petit coin; plus sympa et moins tape à l'oeil que celui plus loin des hôtels resort type Hilton ou bien du village de vacances tout proche et fief de (trop) nombreux touristes italiens (même les écriteaux s'affichent dans la langue de Don Giovanni). Rien à voir avec nos voisins italiens, néanmoins, nous avons également croisé lors de notre promenade un petit singe aux attributs bleus (oui, oui) tenu en laisse. Plus loin, nous recroisons un de nos camarades de navette, le japonais qui est descendu au même endroit que nous et que nous retrouverons tel notre fil rouge pendant quelques jours sur l'île. Lors de la balade, on nous démarche (toujours les rabatteurs) et tandis que le soleil se couche sur l'océan, nous concluons l'affaire avec le Captain DjiDji pour une sortie palmes-masque-tuba le lendemain près de la réserve de l'île privée de Mnemba.
Retour à la case pour une douche et nous ressortons direction le petit resto de l'hôtel. Des tables et des chaises en bois, les pieds dans le sable, rien de clinquant mais cette simplicité nous ravit ! Un jus de fruits frais accompagne notre repas : poisson oblige pour ma part (du rouget grillé, miam miam) et du poulet façon masala pour Tristan qui n'aime toujours pas le poisson (quel dommage ici !!!). Des petits légumes cuisinés avec une huile dont on n'a toujours pas compris de quoi elle était malgré les explications du serveur mais qui miam était à la hauteur de cette charmante petite soirée au bord de l'eau !
Pour les détails, notre camarade japonais dînait à la table d'à côté ainsi que le backpacker de Washington rencontré plus tôt dans la navette ! Le monde est petit sur Zanzibar, il faut dire que les autres bars et restaurants de la plage affichaient d'autres ambiances plus festives et plus luxueuses... ah, rien ne vaut les choses simples ! Pour l'anecdote, la note du resto nous fut apportée glissée dans les pages d'un livre en néerlandais : sympa l'idée ! Allez, on peut bien aller se coucher heureux après une journée pareille !
Transcription Facebook a dit…
RépondreSupprimerA Muriel y Olivia Sue Auzou les gusta esto..
Muriel : J'ai du sable dans les baskets ! ;)
22 février 2011 18:52