Avec le retour de Tristan le 8 décembre, c'est de nouveau le mode vadrouille qui prime...
Après avoir réalisé les épreuves du Delf le samedi, nous partons en équipée baroudeuse pour le Lengaï, le mythique volcan qui en fit trembler plus d'un lors de sa dernière éruption en 2006.
Nous rejoignons la station de bus en taxi et à peine arrivés, un rabatteur s'approche de notre carreau et nous montons donc dans le bus bleu juste à côté. On essaye de tirer la leçon de nos premières péripéties de septembre et là, j'ai quelques mots de swahili dans ma besace donc on peut négocier... Installés au fond du bus, nos collègues de voyage arborent de longues pendantes aux oreilles, des couvertures rouges et bleues en guise de toge et bien sûr, pour les membres masculins, la machette à la ceinture. Vous l'aurez compris, nous nous dirigeons vers les terres masaïs du nord du pays, autour du Lengai. Avant ça, nous devons faire un stop à Mto Wa Mbu pour trouver un 4x4 et son chauffeur disposés à nous amener par là-bas moyennant un petit budget. La négociation est inévitable si l'on veut parvenir à nos fins. En effet, la route du Lengaï et au bout, du lac Natron, c'est de la piste donc pas de bus possible.
Après deux heures de route, la sensation de s'être évadés de la ville oppressante d'Arusha se fait sentir... Aaaah, enfin la liberté ! Nous nous arrêtons donc à Mto Wa Mbu, petit village où Tristan a déjà quelques repères puisqu'il y est venu en septembre pendant que je commençais à travailler. Direction l'office de tourisme culturel et son personnel afin qu'ils nous dirigent au mieux vers quelqu'un de confiance. Nous déjeunons donc du traditionnel ugali (préparation à base de maïs) pendant que Sunny s'en va négocier pour nous. Après une bonne heure, il revient avec Meush, prêt à nous servir de chauffeur et de guide de l'instant jusqu'au lendemain soir. Nous négocions serré et pensons nous mettre à l'abri d'une quelconque surprise en écrivant le prix sur un bout de papier avec pour témoin Sunny pour qui, tout a intérêt à bien se passer sans quoi, nous ne réaliserions pas le mardi une visite culturelle à vélo avec lui... On moyenne moyennant, faudrait pas nous prendre pour des neuneux. Enfin, on embarque à bord du 4x4 vers 16h et nous voilà partis, à tombeaux ouverts sur la piste. Au programme : traversée de villages masaïs, la vallée du Rift en panorama ainsi que des zèbres et autres girafes ! Dépaysement garanti, un régal ! La nuit tombe tandis que nous avalons les derniers kilomètres jusqu'aux bords du lac Natron. On déballe la tente et un masaï nous dirige jusqu'à notre emplacement. Il fait trop nuit pour distinguer le lac mais la surprise n'en sera que plus grande demain si l'on arrive à passer la nuit sous une tente aux piquets cassés, héhé.
Pas de photos pour illustrer ce billet mais ce n'est que pour mieux régaler vos mirettes au prochain. En attendant, on peut faire un point carte :
Pour ceux qui n'auraient pas suivi...
En tant qu'apprentie prof de fle (Français Langue Etrangère, pour les nouveaux venus), je vis au fil d'expériences et autres stages à l'étranger. Après quelques temps passés en Amérique du sud (Chili et Bolivie, voir http://prisciinsantiago.blogspot.com/ et http://priscienbolivie.blogspot.com/), je pars vers une nouvelle aventure et ce, pour quatre mois... en Tanzanie. Et oui, c'est comme le Port Salut, c'est écrit au-dessus, cf. adresse du blog.
mercredi 9 février 2011
Lac Natron et Ol Doinyo Lengai
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