Pour ceux qui n'auraient pas suivi...

En tant qu'apprentie prof de fle (Français Langue Etrangère, pour les nouveaux venus), je vis au fil d'expériences et autres stages à l'étranger. Après quelques temps passés en Amérique du sud (Chili et Bolivie, voir http://prisciinsantiago.blogspot.com/ et http://priscienbolivie.blogspot.com/), je pars vers une nouvelle aventure et ce, pour quatre mois... en Tanzanie. Et oui, c'est comme le Port Salut, c'est écrit au-dessus, cf. adresse du blog.

mercredi 9 février 2011

A la découverte du Natron

A l'aube, l'envie est grande d'aller découvrir les bords du lac sous la lumières des premiers rayons de soleil... Car sur la piste, la veille, on avait bien pu voir l'impressionnant Lengaï mais là, d'avoir ces deux beautés naturelles en vis-à-vis, c'est juste beau ! Je vous laisse apprécier :
 
Le Lengaï au lever du soleil
Malgré l'heure, nous croisons un masaï sur les bords du lac, nous y sommes, en territoire masaï. C'est d'ailleurs un masaï qui nous servira de guide pour aller découvrir au mieux les terres alentours : cascade et bords du lac.
Après un petit déjeuner avec une vue incroyable, nous pouvons donc nous mettre en marche l'estomac plein !
Nous suivons donc notre guide, en marche, il nous faut remonter nos bas de pantalons et non pas mouiller le maillot mais les chaussures... Et oui, dédicace à Clémentine et Brigitte avec qui on avait pris soin de déchausser pour chaque passage de rives dans l'altiplano bolivien, ici, nous ne perdons pas de temps et y allons gaiement les pieds dans l'eau fraîche. Après 45 minutes de marche, la découverte d'allées vertes dans ces collines plutôt sèches, nous touchons au but, une cascade de vingt mètres environ ! Tristan et notre guide se font une joie de piquer une tête...
 
Après une courte pause, nous revenons sur nos pas et retrouvons notre voiture avec chauffeur au village voisin. Tout le monde grimpe dans le véhicule et nous prenons la direction du lac Natron et, cette fois, au plus près, ou du moins essaye-t-on de gagner l'eau. Hélas, bien que nous entrions dans la petite saison des pluies en cette mi-décembre, l'eau est bien loin. A pied, nous avançons un peu plus près de la faune. Au gré de nos pas, nous découvrons les empreintes laissées par les gnous en migration ou encore par les oiseaux, habitant des abords du lac (flamants, pélicans) et toujours en fond, la vallée du Rift, impressionnant découpage de notre Terre mère mais aussi le volcan dominant le paysage. Au petit matin, nous avions pu apercevoir son sommet, la chose est en effet plus aisée qu'au cours de la journée où les nuages le cachent.
Sur les bords du lac Natron
 
La vallée du Rift
Toujours les escarpements du Rift
Faune aux abords du lac
Empreintes des gnous en migration
Devant le Lengaï au fond
Petit aparté à propos du Lengaï : pour les plus courageux, il est possible d'en effectuer l'ascension et comme pour le Meru, la dernière partie se fait de nuit afin de profiter du lever du soleil depuis le sommet. Hélas, l'expédition coûte cher et le dernier morceau prend des allures d'alpinisme tellement les pentes du volcan sont abruptes. Tant pis, ce sera pour un autre volcan !
Retour sur notre balade, le guide nous confie avoir rencontré Nicolas Hulot ici pour les besoins de l'émission Okavango en 1996, c'est dire la beauté du pays que nous foulons aux pieds.
Les flamants, habitants du lac Natron
A notre retour vers le 4x4, un petit marché s'est mis en place. Les enfants masaïs des villages alentours déploient là bracelets, colliers et autres porte-clés en perles de verre. Je craque, évidemment.
Emplettes de souvenirs au petit marché masaï improvisé pour nous
Après une halte dans un village, halte destinée à nous faire acheter d'autres babioles, il faut bien avouer que c'est le hic du voyage. Les touristes étant peu nombreux, dès que vous arrivez quelque part, toutes les femmes viennent vous présenter ce qu'elles ont à vendre avec plus ou moins de talent... Une vieille dame viendra même à notre carreau et versera quelques larmes bredouillant que c'est pour ses enfants, triste. Après ce petit détour au village qui est loin de nous avoir mis à l'aise, faut l'avouer, nous reprenons la route autour du lac vers un autre spot digne de ce nom. Encore une fois, la vue est magnifique.
Vue sur les villages masaïs aux abords du lac Natron
 Là, à l'ombre d'un arbre, nous pique-niquons et échangeons quelques mots avec des masaïs passant par là. Apparemment, ils souhaiteraient profiter de notre voiture pour avancer au lieu de marcher sous le soleil ardent. Pour nous, pas de problème, il faut voir avec le chauffeur s'il est d'accord. Après discussion, ils arrivent à un accord : nous prenons en stop donc un des hommes jusqu'au point de rejoindre l'autre groupe où là, nous "échangerons" avec la jeune fille du groupe, effrayée à l'idée de monter dans la voiture et sursautant à chaque bosse. SURREALISTE.
Notre "auto-stoppeuse" masaï
Et voilà, nous reprenons la piste de la veille, nous profitons de nouveau des paysages, des termitières géantes et nous franchissons les différents "péages" masaïs où il faut s'acquitter de droits de passage. On ne pourra vous en dire plus car les tarifs fluctuent et que voyageant avec un gars de la région, on pense être passés à l'œil... bizarre, il y a toujours des choses à côté desquelles on passe, en voici un exemple.
 
Les termitières géantes
Le long de la route, les enfants masaïs nous saluent ou courent après le véhicule ou même viennent intrigués nous voir lors d'un arrêt près d'une caldeira. Là, certes,on nous propose des bracelets mais passé le "non", le langage fait certes barrière mais on arrive à passer un moment hors normes à coups de grimaces et autres tics, bruits de bouches. SURREALISTE encore mais tellement drôle. Ils cherchent à nous toucher : la peau blanche ayant une texture quelque peu différente de la leur. Un moment clin d'œil comme on les aime. Tristan lui, en profite pour monter au volant du 4x4, un truc de garçon quoi.
Tristan au volant du 4x4
Notre chauffeur et une jeune fille masaï
En fin d'après-midi, nous retrouvons le village de Mto Wa Mbu, nous élisons gîte au même hostal dans lequel Tristan avait passé la nuit en septembre et nous réservons notre tour culturel à vélo pour le lendemain avec Sunny. Là, je passe le "mauvais" épisode de l'arrivée, une demi-heure pendant laquelle il a fallu renégocier sévère avec notre chauffeur qui demandait plus d'argent que convenu, ils sont casse-bonbons quand même...
Le soir, douche et petit repas à la terrasse d'un troquet nous ragaillardis. Ce fut une journée mémorable et des moments comme ça, on en voudrait tout le temps !

1 commentaire:

  1. Transcription Facebook a dit…

    A Muriel le gusta esto..
    22 février 2011 18:37

    Transcription Facebook a dit…

    Anne-lise : alors eu j'ai voulu poster un commentaire mais sans geek....comment fait-on?? Les photos ont l'air top, dommage qu'elles soient trop petites!!! Ma préférée est celle avec sous titre les termitières géantes parce qu'elle est top la photo (qui n'est pas une termitière) avec le volcan, le nuage et les animaux dans la même ligne avec ces différentes couleurs et le contraste ombre/soleil. Bel instantané!El Lunes a las 21:42 ·

    Priscilla : Alors, en bas du post tu auras "o/1 commentaires" et tu auras une boîte de dialogue où tu pourras écrire ton et ils me l'enverront pour que je le valide et voilà. à ton clavier ! ·

    Alexandre : Quelle analyse photographique anne lyse bon sang, et quel talent priscilla !! J aime, jaiiiiiiime ;)
    23 février 2011 14:17

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