Pour ceux qui n'auraient pas suivi...

En tant qu'apprentie prof de fle (Français Langue Etrangère, pour les nouveaux venus), je vis au fil d'expériences et autres stages à l'étranger. Après quelques temps passés en Amérique du sud (Chili et Bolivie, voir http://prisciinsantiago.blogspot.com/ et http://priscienbolivie.blogspot.com/), je pars vers une nouvelle aventure et ce, pour quatre mois... en Tanzanie. Et oui, c'est comme le Port Salut, c'est écrit au-dessus, cf. adresse du blog.

jeudi 28 octobre 2010

Ascension du Mont Meru J2


Vue sur le premier refuge avec le Meru derrière
Après une bonne nuit de sommeil bien méritée, un solide petit déj, même Tristan est de la partie : il descend des litres d'eau comme c'est pas permis mais il a l'air de dire que ça va le faire. Nous avions convenu la veille d'un départ vers 8h - 8h30 avec Dominik, notre ranger : c'est chose faite. Le sac en place sur le dos, nous pouvons prendre le chemin du second refuge, 1 000m plus haut.


Début de la rando...
Le groupe en file indienne
En file indienne, nous entamons donc notre deuxième partie de l'ascension et là, nous montons, montons au fil des marches en bois et il n'y en a pas qu'une dizaine mais bien des centaines... Et vous montez, montez sans bien savoir quand la fin viendra. Notre petite famille de blondinets nous emboîte le pas et les frêles mais solides petits mollets vont même nous dépasser. Faut dire notre équipe n'est pas très équilibrée...

Souvenez-vous : il y a David et Chris qui filent droit devant et semblent avaler les marches telle une banale promenade de santé, moi, la seule fille du groupe et mon acolyte qui fait nettement moins bonne figure qu'au départ. Il faut bien avouer que ce n'est pas normal d'avaler, d'engloutir tous ces litres d'eau, il a un souci. La noix de coco a bien pourri son estomac, Tristan souffre donc à l'arrière et n'en galère pas moins. Dominik enjoint donc nos deux camarades à se joindre à un groupe plus avancé et en meilleure forme tandis que nous avançons à notre rythme avec des pauses très régulières. Mine de rien, nous avançons tout de même bien que les porteurs et autres cuisiniers nous dépassent régulièrement. Ils sont impressionnants avec leur paquetage, ils avancent comme si de rien n’était... Une belle leçon à prendre.

Un des porteurs
La chaleur du jour ne se fait pas encore trop sentir et nous apprécions grandement un coin ombragé. Nous entrons en ce deuxième jour dans la partie de forêt humide du Meru. Ici, plus de girafes mais on pourrait encore croiser des buffalos. Au lieu de ça, on voit effectivement quelques-unes de leurs traces (non pas de leurs pattes mais de leurs excréments) et nous découvrons une nature plus verdoyante avec quelques fleurs de couleurs. De Miriakamba, notre point de départ du matin, le sentier grimpe donc fortement jusqu’à Mgongo Wa Tembo (la crête de l’éléphant). Du sommet de Mgongo Wa Tembo, la vue plonge dans le cratère et découvre les principales falaises en-dessous du sommet.

Tapis de nuages
Panorama
Autre vue
à mi-parcours, pause bien méritée au point des éléphants

Yeah !!!

Nous grimpons donc à notre rythme et finissons par atteindre vers 13h le refuge, Saddle Hut à 3570m. La randonnée prend normalement 4h environ, on a juste pris un peu plus notre temps... Tristan n'est pas en grande forme, c'est le moins qu'on puisse dire et file donc s'allonger. Hélas, la journée pourrait s'arrêter là et il pourrait profiter de l'après-midi pour se remettre d'aplomb pour la dernière partie du lendemain mais... Il est possible pour ceux qui le souhaitent de faire l'ascension du petit Meru à 3 820m, cette balade d'une heure trente (aller-retour) est bien entendu facultative... Et pour ceux qui sont malades, il eût été plus raisonnable de renoncer mais voilà, l'orgueil masculin est le plus fort... David et Chris étant arrivés depuis plus longtemps que nous, il est 14h quand ils veulent effectuer la balade, comme Dominik ne monte pas avec nous, j'envisage de me joindre à eux et de laisser Tristan faire dodo... Voilà ti pas que je viens le prévenir, qu'il saute dans ses baskets pour venir... l'inconscient, je pense.

Après 40 minutes de grimpette, nous atteignons donc le Little Meru d’où on a un panorama époustouflant avec le sommet du Mont Meru, le cratère en fer à cheval, le sommet de l’Ash cone et les parois à pic de l’intérieur du cratère. L’ash Cone n’est accessible qu’aux missions scientifiques, on comprendra, étant donné son caractère instable. Enfin, nous redescendons car la température commence à baisser en ce milieu d’après-midi. Une bonne tasse de chocolat chaud, des gâteaux puis le dîner nous regaillardirons pour entamer la dernière partie, et pas la plus facile. En effet, notre guide nous prévient de bien nous habiller chaudement car certes, nous n’aurons pas nos sacs sur le dos car on les laisse au refuge donc la marche sera plus aisée sur ce point, mais sur ce point seul. A côté de ça, nous devrons nous lever à une heure du matin afin d’essayer d’assister au lever du soleil sur le Kili… donc il est temps d’aller se piotter !
Le cône de cendres -Ash cone
Crête et chemin que nous emprunterons le lendemain pour atteindre le sommet, caché dans les nuages.
Tout ceci vu depuis le sommet du petit Meru

1 commentaire:

  1. Transcription Facebook22 février 2011 à 18:46

    A Nylecoj Eportem le gusta esto..

    Nylecoj Eportem : Cheers for those rather exotic snapshots Priscilla! I genuinely hope that this message will find you well and happy. Ta, Jocelyn (who dismally failed in his pitiful attempts at leaving a commentary on your blog…)

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